L'actualité sur Les filles de Birkenau
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Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
“Elles se détestent entre elles, se jalousent, se tirent dans les pattes à qui a eu la pire histoire, les scènes à table sont insupportables à regarder.”
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Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
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Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
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Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
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Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.
Documentaire de David Teboul
Synopsis : David Teboul réunit ces quatre rescapées des camps pour une discussion vive et animée. Judith Elkan, Ginette Kolinka, Esther Senot et Isabelle Choko sont quatre des toutes dernières survivantes françaises d’Auschwitz-Birkenau. Quatre-vingts ans après la libération des camps, David Teboul a souhaité recueillir leur parole et leur a proposé d’échanger le temps de plusieurs déjeuners. Le film s’ouvre ainsi sur un charmant jardin où la table est dressée pour un repas bucolique. Mais Esther et Judith se chamaillent : « Cessez de me couper la parole ! -Mais il faut bien, vous ne vous arrêtez jamais de parler. » La dispute devient homérique : « Ne vous adressez plus à moi ou je m’en vais ! », s’emporte Judith. Ginette, 96 ans bien sonnés, clôt les débats, façon maîtresse d’école : « Calmez-vous, mesdames, on a toutes été déportées, on a toutes souffert. C’est vraiment ridicule. » Le ton est donné, les filles de Birkenau ne sont pas commodes et cette polyphonie de caractères et de sensibilité donne à l’ensemble sa richesse et sa singularité. L’héroïne Mala Zimetbaum Malgré la tragédie qui les lie à jamais - celle de leur internement, à peine sorties de l’enfance, en camp de concentration -, elles ont bien souvent suivi des parcours diamétralement opposés, à l’image de Judith, jeune fille choyée de la bourgeoisie transylvanienne, et d’Esther, gamine débrouillarde qui vivait dans un taudis de Belleville avec ses parents et ses cinq frères et sœurs. Et si Isabelle, qui a passé quatre ans dans le ghetto de Lodz, en Pologne, avant d’être déportée à l’âge de 15 ans, pense devoir son salut à la présence de sa mère à Birkenau, Ginette affirme qu’elle n’aurait pas pu supporter de voir la sienne battue et affamée. L’une complète les souvenirs de l’autre, s’agace d’imprécisions (« Mais non, les femmes et les enfants n’étaient pas séparés à la gare, c’était à la rampe, enfin ! »), certaines se remémorent de bonnes parties de rigolade (« On faisait des concours de poux ! »). Elles sont en tout cas unanimes pour saluer la mémoire de Mala Zimetbaum, à l’exécution de laquelle elles ont été contraintes d’assister : arrêtée après avoir réussi à s’évader d’Auschwitz, elle est ramenée au camp pour être pendue. Debout sur le peloton, elle parvient à gifler son bourreau et se tranche les veines. « Une héroïne », soulignent-elles.