Les Forçats du pinceau
6.8
Les Forçats du pinceau

Court-métrage de Fred Guiol (1927)

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Trading places: l'habit fait le moine. Un film d'évasion avec un twist.

Deux prisonniers vont se retrouver inspecteurs et consultants de la prison.

Film de 1927 mais qui me rappelle la philosophie d'Un fauteuil pour deux/Trading Places

de John Landis de 1983 (ou celle de même les si décriés Budd Spencer et Terence Hill...): l'habit fait le moine... "Un biais cognitif nous pousse à sur-évaluer une personne bien habillée".

Comme chez Budd Spencer et Terence Hill, par un concours de circonstances, deux taulards se retrouvent en bonne société confondu avec des policiers et visiteurs de prisons mais acceptés...leurs excentricités et méconnaissances des bonnes manières amusent terriblement les bourgeois et sont mises sur le compte du fait que ceux dont Les Compères ont volés les vêtements sont...Français.

Le gag de l'annonce du repas prêt par le majordome tapant un joli triangle sonore que Laurel et Hardy confondent avec le même appel au repas mais quand ils étaient en prison...ils se mettent alors par réflexe pavlovien en rang dans cette salle à manger bourgeoise...trop habitués à l'appel et discipline en prison...ça m'a fait éclaté de rire.

Leur hôtes en rigolent et prennent ça pour de l'humour ou excentricités "à la Française"...


  • Dés le début Hardy nous attire dans l'histoire pas un trio de regards caméras hilarants.
  • Laurel et Hardy ne font ici pas de blackface mais couvrent de peinture blanche celle d'un noir. Reste que le scène est innocente et drôle car ils le font aux autres aussi.
  • Leo McCarey apparait encore au générique mais au scénario.
  • La Cinetek et Serge Bromberg m'ont aussi fait découvrir avec plaisir leur " A l'âge de p(P)ierre" où Laurel et Hardy vivent dans une communauté qui excluent les hommes qui n'ont pas encore trouvé une femme une fois adulte, alors les deux compères rentrent en compétition.
  • et surtout Mon neveu, l'Ecossais où Laurel (en total contre-emploi...) est obsédé sexuel et ne résiste à aucun jupon...harceleur de rue sans culotte qui finira par s'exhiber comme Marilyn Monroe quand son kilt sera aussi soufflé par une bouche de métro...en 1927! Des passantes s'en évanouissent car elles ont tout vu.

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