"Les Fourberies de Scapin" , sera ma dernière sortie d'école élémentaire , avant que je ne rentre
au Collège , dés septembre 81(Alors que j'aurai du être au collège beaucoup plus tôt) .
Tout avait commencé en 1979 , ou la grande fresque de Molière ( D'Ariane Mnouchkine
sorti en 1978) de plus de 4h20 , marquera à tout jamais mon enfance , voir mon existence
, avec un autre film de Truffaut , que j'avais vu à la télévision : "L'Argent de
Poche" .
Pour être tout à fait franc , je n'était pas très enthousiaste , de me retaper un devoir
qu'on allait rendre à l'enseignante , en visionnant les 4h20 de Mnouchkine , si ça
ne tenait qu'à moi , j'aurai préféré qu'elle nous emmène voir les sensations du
moment pour les jeunes spectateurs de l'année 79 , "Superman" ou " The Empire
Strikes Back" .
Donc , j'étais parti pour me morfondre du fond du canapé sur un grand écran ,
histoire de nous retaper en cours ce qu'on nous enseigné déjà , et qu'on allait
devoir rendre , en fin de cette projection .
Grossière erreur (De me part)...
Au bout de dix minutes , j'étais happé ,ne voyant pas le temps passé
,alors que pensais que j'allais me coltiner les livres de Molière adapté sur écran ,
c'était la vie de Jean-Baptiste Poquelin , qu'on nous racontais la .
C'est simple , à chaque fois que je vois Philippe Caubére (Pas forcement dans
d'autres films , juste sa présence , sur un plateau télé par exemple) , je vois
toujours en lui Molière .
Arrive l'année suivante avec L' Avare de Jean Girault (Mais en réalité , c'est De Funés
qui l'a réalisé , et ce fut aussi son unique film) , l'a évidemment , j'étais beaucoup
plus enthousiaste (L'effet De Funés , en plus.) .
et on arrive à ma dernière sortie scolaire élémentaire .
Et ce qui m'avait surpris , alors à l'époque ou j 'atteignis tout juste l' adolescence , c'est le
ton qu'il emploie , comme cette scène de nu ou Roger Coggio , jouant le rôle principal , nage
au bord du rivière .
Était ce bien le rôle d'un élève d'assister à cette scène , alors que j'atteignis à peine l'ado
lescence ?
Ce bref moment d'hésitation venant , j'apprécia quand même le film .
L'année d'après , Roger Coggio réalisa le "Bourgeois Gentilhomme " dont Galabru tenais
le rôle principal , et la pour le coup , je le regarda lors de sa diffusion sur TF1 (Si j'ai bon
souvenir) .
Il me semble , aussi, que ce fut la dernière fois , qu'on adapta sur grand écran une œuvre
de Molière , pour le moins , de la manière film-théâtre .
Tout ça pour en conclure à : " Je suis assassiné par ce maudit retour" . L'une des phrases,
qui m'avait marqué dans l'adaptation de Coggio (" Les Fourberies de Scapin") .
Bon , il se peut qu'au niveau syntaxe , ce ne soit pas ça . Mais je vais mettre ça , sur le compte
de l'enthousiasme débordant du ressenti de ces films , que j'avais vu à leurs époques
(Fin 70 , début 80) .