Les Heures sombres (Darkest Hour) est un film dramatique historique britannique réalisé par Joe Wright, sorti en 2017.
Résumé
Le film se déroule en mai 1940, en pleine Seconde Guerre mondiale, au moment où Winston Churchill (Gary Oldman) devient Premier ministre du Royaume-Uni en remplacement de Neville Chamberlain, désavoué par la Chambre des Communes. La détermination de Churchill de combattre les Allemands sera décisive pour la suite des événements. Sa lucidité face au nazisme, son action décisive en tant que Premier ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945 durant la Seconde Guerre mondiale ont fait basculer les consciences. Sa conviction et ses talents d’orateur lui gagnèrent la sympathie du peuple et retournèrent en faveur de la lutte contre Hitler une Chambre des Communes jusque-là plutôt encline à négocier la paix avec l’ennemi. Le film commence en mai 1940, peu avant sa nomination comme premier ministre. Il a alors 65 ans. On assiste à l’attaque éclair des troupes allemandes qui, à partir du 10 mai 1940, envahissent les Pays-Bas et la Belgique, prélude à l’invasion de la France que rien ne semble pouvoir empêcher. Le 23 mai 1940, la majorité des troupes anglaises (200 000 hommes) se trouve acculée à Dunkerque par les Allemands, dont les chars se rapprochent inexorablement. Churchill, constatant la rapide avancée des troupes ennemies, le désarroi des Français, le désintérêt des Etats-Unis et l’état d’impréparation des forces militaires britanniques, a des moments de doute. Mais sa femme, Clémentine (Kristin Scott Thomas) lui apporte un soutien inébranlable et lui conseille de prendre l’avis des Londoniens. Ce qu’il fait en prenant le métro pour la première fois de sa vie dans une scène enthousiasmante. Churchill, regonflé à bloc, prononce alors son fameux discours du 13 mai 1940 qui galvanise les Britanniques.
Mon opinion sur ce film
Extraordinaire prestation de Gary Oldman qui, grâce à son talent, arrive à nous faire très vite oublier son manque de ressemblance avec Churchill. A part quelques longueurs (les moments de doute de Churchill), le film est prenant de bout en bout et nous vibrons à ses coups de colère homériques et ses discours enflammés, à telle enseigne que l’on a envie de joindre nos applaudissements à ceux des députés de la Chambre des Communes.