Les Indestructibles 2
7.2
Les Indestructibles 2

Long-métrage d'animation de Brad Bird (2018)

Comment faire au moins aussi bien que le premier ? Pari difficile à mener. Bird l'a mené, visiblement un peu contre son gré, mais c'était mieux si c'était lui.


Tout est là


On retrouve tous les ingrédients qui nous ont fait kiffer le premier épisode. Une famille de supers héros, en pleine possession de ses pouvoirs ou en apprentissage selon les âges. Une famille qu'on regarde évoluer entre méga sauvetages incroyables, questionnements existentiels et vie intime et sociale. 14 ans séparent le premier du second film, mais pas plus d'un an sépare les héros entre le premier et le second film. Et puis, la musique, de l'orchestration jazz de folie, vraiment, un truc extrêmement réussi. Giacchino est au top. Et aussi, un combat épique. Le premier contre un robot géant à pinces, le second, c'est Jack Jack contre un raton laveur. Et c'est vraiment très bon.


Ce qui manque, ce qui arrive


Evidemment, on n'a plus la fraîcheur de la découverte. Les personnages et leur univers, on les connaît. Mais heureusement, les personnages évoluent, surtout, bien sûr les enfants. Violet vit une vie d'adolescente, avec les amours naissantes, Flêche fait l'apprentissage de son pouvoir et des maths, Jack-Jack est un bébé qui a des super pouvoirs non maîtrisés (énorme, le personnage de Jack-Jack). Et Bob, qui à la fois à contre-coeur, à la fois pour montrer qu'il est moderne, à la fois parce qu'il n'a pas le choix (faisons contre mauvaise fortune bon coeur), laisse Elastigirl prendre le devant de la scène et découvre que s'occuper des enfants n'est pas si simple qu'on croit. Et puis, beaucoup de personnages secondaires apportant du sel à histoire.


Du plaisir, du plaisir, encore du plaisir


Evidemment que ce n'est pas une chef d'oeuvre, mais dans la catégorie film de divertissement de qualité et qui ne rend pas con pour toute la famille, ce film est une grosse réussite. On est certes rarement dans l'émotion autre que les rires et le plaisir (un tout petit peu de peur, mais on connait les ressorts de ce genre d'oeuvre : les gentils ne peuvent pas mourir). Certes, ça exorte vivement les valeurs de la famille, mais ça n'en fait pas un film conservateur pour autant.


Il n'y a pas de contre-indications à regarder ce film. Surtout à plusieurs.

John-Peltier
8
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le 10 déc. 2023

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John Peltier

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