A Rome, un homme simple plombier, va vivre une profonde crise existentielle après avoir vu un homme mourir (sans doute d'un arrêt cardiaque) dans le bus. Cet incident va le faire tout remettre en cause et l'interroger sur la brièveté et le sens de la vie. Ce n'est que le deuxième film de la carrière d'Elio Petri, et déjà le gars signe un chef-d'oeuvre existentiel, un film assez barré, presque expérimental (enfin, j'exagère la narration est toujours hyper claire), dont le fil narratif est volontairement très tenu, laissant libre court au personnage d'errer aussi bien physiquement que mentalement et d'atteindre un état quasi métaphysique. Au final ce film est presque plus proche des films d'errances métaphysiques d'un Fellini ou d'un Ferreri que de ce qu'on connait de la filmo de Petri. Superbe.