Il était une fois un acteur plus bodybuildé que talentueux qui voulait sortir de son rôle de méchant boxeur russe pour devenir une star d'action-movie de premier plan. Il rencontre une société de jouets dont la série de dessins animés publicitaires battait de l'aile et dont les ventes de jouets commençait à sentir le moisi un peu fort. De cet union est né ce film.
Budget : 20 millions de dollars. Avec ça, oubliez la planète Eternia (un beau décor, c'est cher), oubliez les effets spéciaux (transformer un personnage, c'est cher - même Orko, le petit fantôme sympa est jugé trop cher à mettre en images), oubliez de vrais numéros d'acteurs (le talent, c'est cher). Seul Frank Langella relève le niveau, et encore, on voit bien qu'il s'embête pas mal sur le plateau. James S. Tolkan, dans son rôle de flic, n'essaie pas d'exprimer quoi que ce soit.
Pensez plutôt à une poignée d'acteurs débutants, habillés de façon hétéroclite faisant vaguement penser aux figurines Mattel, et balancez-les à notre époque, dans des décors urbains. Un scénario ? Pour quoi faire, c'est pour les pitits nenfants.
On obtient un film aussi fade qu'une salade d'endives, aussi intéressant qu'un épisode de Derrick, aussi prévisible qu'un épisode de Pokémon. Le seul aspect amusant, c'est que Dolph Lundgren ne parvient pas à s'imposer au milieu des autres acteurs, ce qui donne un Musclor timide, pataud et complètement inutile à l'histoire.
Désolé Dolphy, mais pour ta carrière, c'est (encore) raté.