Mais alors qu'est-ce donc que ce film ? Il s'agit tout simplement de la bataille de Musclor contre Skeletor. Eh oui, vue la tronche du truc, on a envie de rire. Et on a raison.
En effet, le film commence sur la planète Eternia, en voie d'être conquise par les armées de ce bâtard de Skeletor. Mais c'est sans compter la résistance rebelle de Musclor, cet espèce de bœuf, et de ses deux copains, Teela, une biatch qui veut tirer sur tout le monde, et le père de cette dernière, Homme d'arme (si si c'est son nom). Bon, si là vous ne voyez pas un semblant d'intrigue déjà-vu, je m'inquiète pour votre culture générale. Continuons.
Pourquoi Skeletor fait chier le monde ? Bah parce qu'il veut devenir le maître de l'univers pardi ! Mais Musclor et sa bande ne l'entendent pas de cette oreille. Aussi, ils arrivent à s'emparer d'une clé cosmique fabriquée par un vieux gnome, Gwildor (un pseudo-Yoda), et s'enfuient...Tadaam... sur Terre, bah ouais, je sais, quelle originalité.
Ils vont alors se faire poursuivre par Skeletor et ses armées, qui sont pas contents, et rencontreront un couple de pauvres étudiant américains on ne peut plus inintéressants, Julie (jouée par une toute jeune Courteney Cox avant « F.R.I.E.N.D.S. ») et Kevin (encore un pseudo-musicien raté). On n'oubliera pas le commissaire caractériel dont j'ai en fait oublié le nom. À vous de voir la suite...
Ce film regorge d'effets spéciaux plus spéciaux les uns que les autres. Bah oui, on est encore dans les années 80 et à cette époque, on aime montrer nos dernière prouesses techniques. Et donc on en rajoute et on en rajoute. La gerbe.
On n'a aucun doute sur le fait que les studios de productions Cannon (qui ont donc sorti cette daube) ont tenté de faire leur propre Star Wars. Mais n'est pas Lucas qui veut. Et donc même si Skeletor a un faux air de Palpatine avec sa capuche ou même si Musclor-pas-Jedi se bat avec une épée-pas-laser, on est naturellement trèèèèèèès loin du compte.
Un bon gros nanar à voir en groupe ou tout seul. Je mets 3 points parce que j'ai beaucoup ri quand même.