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Le scandale n'est pas dans le film.
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"Les maîtres fous" #LMFous de Jean ROUCH est un choc pour ses spectateurs.
Présenté comme un travail ethnographique par l'ensemble de la communauté scientifique Française, il s'avère être la présentation pathologique d'un session de souffrance sociale.
Caché dans la jungle, des africains sortis de la brousse, avilis par leur situation nouvelle de salariés, se regardent en face, partageant leur haleines, le sang d'un chien et peut être pire devant les caméras de Jean Rouch. Tout n'est pas montré. Pudiquement, le film nous évite le passage a tabac initiatique de la secte, qui n'est évoqué que lorsqu'un de ses membres se trompe de moment...
L'ethnographe ne s'y est pas trompé, avec humour il rappelle que cette secte est une façon d'échapper à la folie causée par la destruction de leur mode de vie par l'occident colonisateur.
Les acteurs cherchent à travers une reconstitution des protocoles militaires, une faille dans l'organisation de la domination €uropéenne, dans oser la remettre en cause.
"Les maîtres fous" ne représente pas un document ethnographique. C'est plutôt un document sur les pathologies urbaines ayant pour acteurs les victimes de l'assimilation occidentale par la destruction des civilisations Africaines.
Depuis, la disparition des espèces animales, végétales, la destruction des biotopes par les carrières minérales s'accélèrent. Un équilibre multilinéaire dans lequel les Africains vivaient en harmonie avec d'autres espèces sans les détruire est menacé au point de disparaître.
Sachant que la disparition de cet équilibre condamnerait sans équivoque l'existence de l'espèce humaine.
Les Africains présentés dans ce films, sous un angle indigne viennent justifier le discours occidental ridiculisant les sociétés Africaines. Cette cérémonie grotesque justifie les peurs occidentales. Le Grand prix du Festival de Venise #GPFV pour ce documentaire vient récompenser une oeuvre qui avilis un peuple Africain. On y trouve d'avantage d'ignorance que de courage. On y vois les victimes de la colonisations, au banc de la société de domination coloriste, célébrer leur déchéance dans des emplois sans avenir.
Si le #GPFV avait voulu célébrer à l'inverse le travail dénonciateur de l'écogénocide Africain par un film authentiquement Ethnographique, il aurait pu commencer par AFRIQUE 50. Ce film a été tourné AVANT #LMFous. Et c'est le massacre dénoncé par #Afrique50 qui cause des spectacles comme #GPFV.
Jean Rouch n'est pas en cause, c'est l'utilisation qui est faite de son travail par la propagande justifiant l'étouffement des "affaires", le pillage autant du peuple français que celui des peuples Africain. L'ignorance organisée autour des populations Françaises et Africaines pour qu'elles ignorent les scandales des femmes enceintes éventrées, les mains d'enfant coupées pour épouvanter ces populations.
Ces pratiques non assumées sont encore a l'oeuvre aujourd'hui face aux #GiletsJaunes. L'impunité est organisée pour les sbires des forces de l'ordre, sous couvert du respect de l'Uniforme, afin de justifier ces crimes.
A cause de cette propagande, il est trop tard pour protéger l'équilibre écologique.
LMFous justifie la barbarie de la violence occidentale on montrant des hommes unis par le déni de leur relation sociale, se moquant de la force du protocole militaire sans pouvoir y opposer une alternative.
Ce documentaire justifie que la mer soit en train de mourir, l'eau douce soit contaminée, que le nucléaire et le chimique conditionnent un futur hasardeux du phénomène de vie dans de larges zones géographiques toujours plus étendues. Au Japon, aux USA le Nucléaire est presque hors de contrôle dans des tunnels souterrains. Aux Antilles Françaises avec le #Chlordéone, des populations servent de cobaye pour une molécule stérilisatrice, qui rend débile ou agressif.
L'inaction des populations occidentales devant ces spoliations des biens publics et des biens communs s'explique en partie par la ridiculisation de la souffrance des êtres les plus faibles.
LMFous ressemble à une moquerie, se dont #JeanROUCH semble se défendre à la fin en annonçant que les Haukas ont trouvé par une sorte de thérapie pour ne pas sombrer, après les séquelles de leur traumatisme ancestral.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Afrique_50
FILM #Ethnographie #Ethnologie