Les mille et une nuits - Pasolini
Ce film c'est d'abord une sensualité qui transpire à l'écran. Celle de corps noirs - ou pas d'ailleurs - qui s'entrelacent et se frôlent souvent dans l'obscurité, parfois dans la lumière mais toujours d'une manière pudique; l'on voit toutes les parties des corps de femmes et d'hommes, en érection ou au repos, mais les actes sexuels ne sont ni explicites, ni même implicites d'ailleurs... ou du moins, pas comme dans la plupart des films où les acteurs minent de jouer l'action. Le jeune garçon dénudé se pose alors sur la jeune fille elle aussi nue. Il reste immobile pendant une poignée de secondes puis se relève et se couche.