Rien est soigné. Tout est grossier et dégoulinant.
- ACCENTUER. INTENSIFIER. ETOUFFER. -
Des gros yeux globuleux et injectés de sang aux veines qui enflent sur les fronts en sueur en passant par un maquillage outrancier à faire pâlir David Bowie. Sans oublier les litres de larmes bien lourdes déversées. Mention spéciale pour cette saleté robuste incrustée entre leurs dents et qui touche toujours les 2 premières rangées mais jamais la 3ème.
Le tout éclairé par la lumière criarde d'ampoules basse consommation.
Hideux.
La mise en scene est aussi pauvre que les gueux qu’elle entasse. Rien ne respire une seule seconde. Des cadres si serrés que t'as l'impression d'être en visio-conf avec Jean Valjean qui te hurle au visage.
Mais pourquoi tu m’agresses, moi ?
Ça chante, ça chante, (ça ne joue jamais) ça chante, ça chante et ça chante encore. Pas étonnant pour une adaptation d’un musical au cinéma. Mais le problème n’est pas là, non. Le problème c’est qu’il n’y ait pas eu d’adaptation du tout. Ah ? Oui, pas la moindre trace d’un travail réfléchi. Agaçant.
Ce qui en résulte ? Un film difforme, un calvaire interminable et par dessus tout, une souffrance terrible pour les oreilles (depuis ma séance, je n'arrive plus à distinguer qui chante faux, qui chante juste).
J'ai comme l'impression d'être passé au rouleau compresseur. J’ai souffert au point de me contorsionner comme un ver sur mon siège. Ma pire expérience ciné depuis bien longtemps.
Conclusion ? Rien à retirer de ces Misérables qu'on a finalement plus envie d'égorger que d'entendre beugler non stop pendant 2h40 ! La paix !