Deuxième film à la grammaire cinématographique toute neuve !

(...) MUSASHI MIYAMOTO (1584 – 1645) est un samouraï légendaire, un mythe typiquement japonais. Un homme à la force exceptionnelle dont le fait d’arme est d’avoir remporté plus de 60 combats. Le plus impressionnant de ces combat l’a opposé, seul, à plus d’une centaine de soldats. Un mythe évidemment propagé et exagéré au fil des siècles. Le romancier Eiji Yoshikawa a effectué de nombreuses recherches pour reconstituer un background fictif autour de l’homme. Ce matériau remarquablement étoffé construit lentement la légende au travers d’évènements historiques, de rencontres, de décisions, de combats mémorables.

Tomu Uchida part donc de cette série de livre pour nous livrer une adaptation d’ampleur épique sans précédent, mais dont les différents volumes ont tous un intérêt particulier.


LA LÉGENDE DE MUSASHI MIYAMOTO, le premier volet, nous explique avec une logique et une patience incroyable comment un homme simple, Takezo deviendra le légendaire Musashi Miyamoto.

Ainsi, dans le deuxième épisode LES MOINES LANCIERS DU TEMPLE HOZOIN, l’influence du Savoir touche Takezo (devenu du coup, Musashi Miyamoto) et influe sur sa perception du monde. Sauf que la mise en scène retranscrit également ce changement ! Elle se fait beaucoup plus calme, attentive, focussée sur les détails. Exactement comme Musashi. D’abord observer, puis prendre une décision. L’inverse de Takezo, qui frappait puis se demandait quelles allaient être les conséquences.
PAS-SION-NANT !
Les personnages, du coup, évoluent aussi. Le temps passe, et leurs motivations changent ou deviennent plus fortes, plus précises. Les situations prennent plus d’ampleur : Musashi parcourt le Japon pour parfaire son savoir, apprendre. Il s’agit, d’un voyage initiatique ! Chaque nouvelle rencontre est l’occasion d’apprendre. De nouvelles techniques de combats, mais également philosophiquement, comprendre le sens de la vie, les motivations profondes des hommes. Là encore, a mise en scène donne beaucoup de place aux conversations, aux rencontres aléatoires. Mais également aux sentiments, beaucoup plus ambivalents.

Un deuxième épisode qui permet de réévaluer le premier, comme partie d’un tout et non pas épisode indépendant.

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le 23 oct. 2014

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