Après avoir resuscité avec succès à la fin des années 50, le bestiaire de monstres des films Universal des années 30, la Hammer délaissera la franchise Quatermass durant une décennie avant d'y revenir avec ce troisième film. Encore une fois ce film ne nécessite pas d'avoir vu les films précédent pour être compris. En dehors du scénariste, toute l'équipe à changé, même l'acteur principale à la grande satisfaction du créateur de la série qui n'était pas satisfait de la prestation de Brian Donlevy dans les films précédents.
Désormais en couleurs, on s'étonne toujours de l'ambition sans limite du scénario face au budget du film qui lui est bien au contraire très limité ! Un scénario très ambitieux donc, qui malheureusement part un peu dans toute les directions sur sa fin et parait parfois très abstrait en raison de l'impossibilité budgétaire (mais aussi technique pour l'époque) de certains effets spéciaux. Des concepts de science-fiction sur les origines de humanité sont parfois très poussé dans ce film, qui malheureusement à du mal à en faire l'amalgame et la synthèse et mélangeant trop de sources d'inspirations. Extra-terrestre, sorcellerie, paranormal, nazi, insectes, monstres, cataclysme, archéologie, invasion, etc... un melting pot d'idées issues de la série télévisée qui a inspiré le film. Mais peut-être aurait-il mieux valut délayer toutes ces idées dans plusieurs films plutôt que de tout vouloir mettre dans celui-ci.