La vampire est toujours possible
Lluis Danès, pour son premier film de fiction au cinéma, lui qui est un réalisateur chevronné pour la télévision, a soigné l'atmosphère de Les mystères de Barcelone, avec son noir et blanc...
le 1 sept. 2022
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Je m'attendais à mieux.
Entre l'esthétique en noir et blanc, vue et revue avec comme seule couleur apparente le rouge, ses décors théâtraux ou "théâtre d'ombre", tout droit sorti du cinéma muet de Mélies et de l'expressionnisme allemand ou de Twin Peaks (la maison close avec les rideaux)...C'est pas vilain mais j'ai l'impression d'avoir vu ça cent fois.
L'enquête est bien menée et suffisamment glauque pour que l'on soit impliqué dedans. La résolution est cependant un peu rapide, à la moitié du métrage, la seconde partie servant à appuyer une critique sociale, convenue elle aussi, mais criante de vérité.
Le final aussi tragique qu'audacieux, à la Roméo et Juliette, réhaussera cependant la sauce, ainsi que sa volonté de nous servir des personnages nuancés, ambigus, servant parfaitement l'ambiance générale nébuleuse.
On s'attachera assez à ce personnage de Sebastia, journaliste non corrompu, en quête de vérité et de sens, et il sera bien l'une des rares sources lumineuses dans cet amas putride, remplis de politiciens pervers et de journalistes et policiers complices, qu'est la Barcelone du début du XXème.
Créée
le 25 juil. 2024
Modifiée
le 25 juil. 2024
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