Adaptation du roman d'Ernest Hemingway avec Henry King derrière la caméra et les fabuleux Gregory Peck et Ava Gardner devant. Comment expliquer la sensation que le film m'a laissé si ce n'est qu'il ne m'a pas réellement intéressé, bien que je dois lui reconnaître quelques qualités.
Premièrement son casting qui trouve dans ce film de quoi se mettre un peu en valeur, même si on trouvera sans aucun doutes de meilleures interprétations pour chacun des comédiens présents dans d'autres films.
Ensuite, la volonté du cinéaste d'offrir un récit qui ne se déroule pas forcément de manière chronologique. Normal, l'homme est sur ce qu'il pense être son lit de mort dans le camp de fortune et se remémore sa vie et notamment cette fameuse Cynthia. On va donc jongler entre présent en Afrique et souvenirs passés.
Ensuite, il y a évidemment cette énigme à résoudre et qui trouve tout son sens avec le final.
Dans les défauts, je dirais que l'oeuvre ne me touche pas assez. Comme souvent à cette époque, je trouve certaines histoires ou certaines réactions des comédiens too much que pour devenir crédibles. L'histoire en elle-même de Harry, bien que se laissant regarder, ne m'a pas non plus captivé.
Enfin, point de vue réalisation et hormis donc l'histoire racontée de manière non-chronologique, ça reste très classique (trop) et il n'y a pas vraiment de scènes marquantes.
En fait, Les neiges du Kilimandjaro est un film qui manque peut-être d'authenticité, d'envie. Toujours est-il qu'il manque clairement quelque chose pour lui permettre de viser plus haut.