Avant de commencer cette critique, laissez moi vous raconter une histoire :
Dring Dring ! : Des potes arrivent pour que je présente ce film dont je parle depuis un moment.
Glou Glou : Je sers des bières pour se mettre dans l'ambiance
POuHAahahahaHaHAhahaha !!! : On rigole comme des gros débiles à 4h du mat' une leffe tiède à la main.
VOS GUEUUUULES !!! : Ma Coinjointe qui hurle à la mort car elle bosse dans 3h, et nous on regarde cet ovni.
Voilà le résumé de ma soirée (Kevin, si tu lis ces lignes...) après avoir vu et revu ce film, autant dire que je l'ai limé dans tous les sens jusqu'à tenté de comprendre la chose qui m'échappait dans ce récit qui laisse le spectateur en hypoxie, mais ce n'est pas le propos.
Des acteurs qui surjouent tous plus les uns que les autres, des malades mentaux en liberté non surveillée, des nanas bien gaulées, un portrait au vitriole de la Gendarmerie, des RMIstes qui grujent et qui galèrent avec les meufs et un parfum de je ne sais quoi qui donne le ton du titre du film Les Parasites.
Un Elie Semoun dépréssif et bipolaire sous acide et un Alionel Abelanski sous crack avec des tendances psychopathes donnent le rythme au film au moment où l'on peut perdre en attention.
Mais que dis-je... Oulage Abour donne le ton en étant à la fois chasseur et chassé : Chassé par une grosse Strasbourgeoise à l'accent aussi doux qu'un whisky Leaderprice qui souhaite lui faire le grand Chelem interprétée par Sabine Bail et Brigitte, une jolie blonde avec qui il a un début d'aventure mais qui retombe aussi vite qu'une demi molle.
Plus le film avance, plus on se retrouve au milieu d'un chaos sans nom avec tous ces Parasites qui sèment : tristesse, haine, sympathie, moquerie, horreur, gêne... Ces Parasites s'accrochent tel un bernique sur un rocher à ce qui peut-être salutaire pour eux : Être quelqu'un
- Oui ce sont des Parasites
- Oui ils sont horribles
- Oui ils sont méchants
- Oui ils sont égocentrés dans le fond
- Oui ils sont cons
- Oui ils galèrent avec l'argent
- Oui ils mentent
- Oui ils sont faux jeton
- Oui ils s'incrustent à une soirée de nouvel an
Mais qui, dans ces portraits corrosifs ne se voit pas un peu ? Peut-être est-ce là la clé de ce film.