Non, ceci n'est pas un film.
Mon dieu.
Mariloup Wolfe a pris un grand bol étiqueté "retournements de situation" et y a jeté des bouts de papier comme "mère a une tumeur au cerveau", "personnage féminin tombe enceinte", "mère tombe dans le coma", "personnage féminin trompe son amoureux", "personnage masculin devient paralysé", "mère meurt". Puis, elle en a pigé un, deux, trois. Et puis tiens, pourquoi pas tous, de toute façon au point où on en est.
Dans la scène du base jumping (climax, tension dramatique à son comble), il y a un vieux chevelu. On ne sait pas qui il est, on ne sait pas ce qu'il fait là, on ne sait pas ce qu'il devient. Typiquement post-moderne.
Bon, bref, cette chose se passe de mots. Ça commençait pourtant bien. Laurence Leboeuf est jolie. Éric Bruneau est ce qui se fait de mieux dans le genre bad boy ténébreux. Et la direction photo, bien qu'assez confondante de clichés, frise de temps en temps l'excellence.
Ça m'attriste un peu de penser qu'il existe tant de mauvais goût.