Les Pièges de Broadway nous est vendu en tant qu'une comédie romantique hollywoodienne mais à y regarder de plus près ce n'est pas forcément le cas. Le film débute avec l'arrivée d'un musicien de jazz (Tony Curtis) à New York avec l'espoir de percer rapidement dans ce milieu de la musique, mais il déchante allant de galère en galère avec sa nouvelle colocataire fauchée (Debbie Reynolds). Évidemment le récit comporte certains codes de la romance typique du cinéma d'Hollywood mais il y a tout de même en sous-texte des éléments plus sombres, moins insouciants que d'habitude car les deux personnages qui vont finir par tomber amoureux, sont dans un grosse galère financière, els tuiles s'accumulent contre eux et ils sont tous les deux à deux doigts de devoir se prostituer pour survivre (d'ailleurs on peut se demander, si il n'y a pas du non-dits sur ce point ?). Il s'agit d'un des premiers films d'un réalisateur qui fera une belle carrière mais un peu oublié de nos jours Robert Mulligan, produit par la Paramount.