Les prédateurs du nanar
Les Prédateurs de la nuit pour du Jesus Franco c'est un film potable, déjà c'est regardable et surtout ce thriller (qui n'est pas sans rappeler les giallos) s'inspirant de Les Yeux sans visage...
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le 24 avr. 2013
6 j'aime
C’est en 88 lors de sa sortie VHS que j’ai vu cette version moderne de "Les yeux sans visage" de Franju. A l’époque, l’attente de ce nouveau film de Jess Franco était plus grande qu’à l’accoutumée. Parce que le budget était honorable, parce que René Chateau en était le producteur. Le résultat fut pourtant décevant et la personne qui signa le chèque eut évidemment sa part de responsabilité. Néanmoins, il reste visuellement un des plus élégants longs métrages du réalisateur espagnol parmi une filmographie qui en contient pas loin de 250.
La distribution est tour à tour détonante (Brigitte Lahaie & Stephane Audran), sous exploitée (Telly Savalas), voir bigrement pitoyable (la chèvre Christopher Mitchum, le fils du grand). L’histoire n’est quant à elle pas inintéressante et les effets gore sont plutôt réussis mais ça manque de punch, de souplesse narrative, et nous ressentons bien trop que le but était finalement de toucher un public moins confidentiel pour pouvoir rentrer dans les clous.
Si le casting est par exemple un choix accepté par les deux parties, la fin n’est pas celle choisie par le metteur en scène puisqu’il ne souhaitait évidemment pas de happy end. En conclusion, si Jess Franco n’avait pas eu les mains liées, il ne se serait pas emmerdé à mettre du pognon dans la coupe de cheveux toute naze de Brigitte Lahaie, il lui aurait demandé de montrer ses nichons et nous aurions tenu là un sacré bon film ! Pffff, ça tient à rien.
Bref, remater le DVD en 2019 (très bonne copie au demeurant) fut d’un kitsch absolu.
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Créée
le 13 févr. 2019
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