Un vampire sous trithérapie
Ce court-métrage me fait penser à Morse pour son côté fantastico-réaliste mais la comparaison s'arrête là. Le maladie du vampire, c'est la soif. Et l'idée qu'il est possible pour un vampire d'errer dans ces décors arides, avec ce langage accidenté, dans une période aussi trouble où chacun se méfie de son voisin, ce vampire précaire alimente un bel univers auquel il n'est pas possible d'échapper.
De maladie en maladie, comme dans Mauvais sang, le précieux liquide est contaminé. Le poison est intérieur. L'histoire devient irrémédiable. et en même temps, je ne doute pas que sous le regard sans âme de Taher siège une libération, saluée par un autre prédateur.
La photographie est belle, dans ses tons glauques et surex.