Les branleurs
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On reste béat d'admiration devant les petits méfaits exécutés par Antoine Doinel et son compère René. Les plans tourné dans Paris même sont d'une beauté exceptionnelle, chaque plan est photogénique et en raconte grand sur l'action, et le travelling de fin où Antoine cours après s'être échappé du centre de détention pour mineur lors d'une partie de foot est d'une fluidité déconcertante pour l'époque.
Le personnage est attachant et on s'identifie facilemment à lui si bien que ces intentions ne sont pas mauvaises.
Intemporel les sujets traités de la petite délinquance, de la fugue permet à ce film d'être d'actualité jusqu'à x années après avoir été tourné. Très bon film dans l'ensemble il permettra à François Truffaut d'entamer ce qu'on appellera la Nouvelle Vague où il rejoindra les plus grands tels que Jean-Luc Godard, Claude Chabrol ou Eric Rohmer. Mouvement caractérisé par des personnages n'ayant pas peur d'enfreindre la loi, sont indifférents à la société et à la famille et sont en quête d'amour.
Créée
le 15 août 2017
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