Les Ruines par SnakePlissken
Le marketing n'a pas trop communiqué sur ce point, mais The Ruins est en fait l'adaptation américaine de L'Auberge Espagnole.
Sauf que ça ne se passe pas à Barcelone dans un appart', mais au Mexique sur une pyramide Maya.
Là se retrouve la fine fleur de la jeunesse de la planète, venue parfaire son éducation et son espagnol : Américains, Allemands et Grecs. Mais ils ont un peu de mal à comprendre la langue de leurs professeurs : pas du catalan cette fois, mais une variante de dialecte maya, agrémentée de flèches dans le bide et de plombs dans la tête (oui, ils sont stricts sur les questions linguistiques au Mexique, surtout le proviseur, le cousin maya de Dirty Harry, qui a le même .44 magnum).
Du coup, comme c'est dur, et que leur pote grec se fait directement recaler par le proviseur avant même d'avoir posé ses fesses sur leur amphi amérindien, nos étudiants décident de réviser ensemble et de s'entraider pour préparer leurs partiels.
Ainsi l'un deux masterise en médecine et organise des répétitions des épreuves de TP : incisions, anesthésie locale à la gnôle, amputations et cautérisation (mais surtout ne pas oublier l'aspirine, ça fluidifie le sang, c'est important).
Une autre est fortiche en botanique et maîtrise toutes les techniques de culture et de bouture. Elle est aussi douée en secourisme, heureusement d'ailleurs pour l'étudiant allemand qui suite à une petite chute, est promptement remis d'aplomb grâce à une position latérale de sécurité swinguée avec double salto vertébral. En plus elle se balade en sous-vêtements même dans l'amphi, elle est trop cool (mais bon, ça n'a pas l'air de suffire pour se mettre le proviseur dans la poche).
A la fin de l'année universitaire, chacun repartira de son côté pour retrouver ses racines, riche d'expériences accumulées sur le terreau de cette civilisation ancestrale.
Au final, chose assez rare, une transposition réussie du film original, une ode au partage entre cultures et aux méthodes d'enseignement horticoles en plein air amérindiennes.