Second court-métrage que je vois de Laloux et déjà plus intéressant et prenant que le premier. L'oeuvre évoque le rapport de l'homme face à la mort et plus particulièrement la mort violente.
Rempli de cynisme dans l'évocation du sujet, le film mêle habilement images vidéos - photographies et dessins oniriques et métaphoriques. Il se dégage une certaine poésie de ce court même si le tout demeure parfois parfaitement brouillon (cette femme qui joue à saute-mouton, par exemple, quelle en est la signification, ça m'échappe totalement ?).
J'aime particulièrement la fin du court. Laloux s'interroge sur le fait que l'homme semble être prédisposé à pouvoir tuer dès le plus jeune âge, qu'il en joue dès l'enfance avant de le faire pour de vrai adulte et que toutes les raisons semblent bonnes.
Voilà un court qui m'inspire déjà plus pour la suite.