Avant tout : ceci est une critique en cours de film.
Eh oui, je n'ai même pas besoin d'attendre la fin du film pour en commencer la critique. Comment ? Pourquoi ? Parce que dès les 10 premières minutes, on a pu enchaîné un tas de mauvaises idées.
De base, l'idée de faire un film sur les trolls des années 90, c'était mauvais. Mais après tout, je me suis dit que ça pourrait concerner des enfants... Sauf que les personnages des attitudes et expressions d'ado et se contentent de... faire la fête. Et pitié, que ça s'arrête, qu'ils cessent de chanter, de se câliner.
Le pire, c'est très certainement le personnage boule à facette dont la voix est autotunée, parce que c'est trop cool.
Non, je réalise donc que ce film se destinerait aux ado vu les personnages, pourtant le mode de narration est enfantin... Je ne sais pas à quel moment je dois éteindre ce film. Par défaut, je regarde même si c'est mauvais, mais là je baigne dans la stupidité rose bonbon.
En plus, dans le lot, je trouve les Bergenbidule vachement sympas et respectueux. Ils ne mangent de trolls qu'une seule fois par an. C'est de la consommation responsable ! Et la société troll ? Elle n'a pas grand chose pour elle. Elle rejette celui qui pense différemment, consomme et fait la fête à outrance sans même se soucier du monde dans lequel ils se trouvent.
Plus j'avance, moins je comprends ce film qui enchaîne les chansons, les couleurs gerbissimes et la morale à méga deux balles qu'on pouvait voir venir dès la première minute.
Alors non, si la définition d'un divertissement pour ado, selon dreamworks, c'est des cover de chansons à outrance et à coup d'autotune, je crois qu'on ne peut réaliser qu'une chose : oubliez cette mauvaise idée, oubliez dreamworks,