Donc c'était l'anniversaire de ma compagne, et du coup, pour lui faire plaisir, on aura maté les Tuche 2. Elle aimait bien le premier mais n'avait pas vu les suites et ayant plutôt apprécié le premier, on s'est conjointement décidés à le regarder. Et je suis partagé sur ce second opus.
J'aime beaucoup le début, qui aligne selon moi les meilleurs moments du film. Il s'agit de prendre les personnages du premier et de les plonger aux USA et les gags se font d'eux même : entre Jeff Tuche qui essaye de retrouver l'essence de la "Petite Maison dans la Prairie", le fils qui essaye d'être un gangsta-rap, la grand mère qui parle indien, cette partie road trip est assez marrante parce que marchant avec les clichés sur les redneck qui rencontrent les clichés de la famille du Nord.
Et j'aurai plusieurs fois explosé de rire, ce qui ne m'est pas arrivé le premier, notamment sur toute la partie où Jeff Tuche est persuadé d'avoir remonté le temps et essaye de "prévenir les Indiens de ce qui va leur arriver" c'est à la fois stupide et mignon. Et en plus, ça m'aura permis de comprendre le running gag sur les réseaux sociaux du "on peut perdre X trucs... mais pas 15 !"
Et puis à mi-chemin, on veut rebasculer sur la formule du premier film : les Tuche achètent une maison aux USA pour vivre au milieu des riches et ... bah, c'est globalement la même feuille de route que l'aventure monégasque : Jeff Tuche utilise ses skills d'entraineur de football dans un domaine inadapté (la chirurgie esthétique) la mère Tuche s'ennuie et se trouve cet fois-ci un ami, le fils Tuche tombe amoureux de quelqu'un, et la fille Tuche aligne les castings nazes. Et Donald a droit à l'intrigue un peu chiante du film. Ha, à noter que cette fois-ci le film fait amende honorable sur l'homophobie du premier film.
Mais le film se termine limite en haut de boudin, en laissant tomber plusieurs de ses intrigues : ils restent aux USA ou pas les Tuche ? Quid de la fiancée de Donald ? Les casting de Stephanie ? Quant au fil rouge du petit amie de Stéphanie Tuche qui essaye de la rejoindre aux USA et se retrouve dans les pires situation, il est résolu par un gag final qui n'est même pas une résolution.
C'est globalement du même tonneau que le premier : tout le monde joue un peu la même partition, notamment Isabelle Nanty qui encre sa figure de maman trop choupie, on a Maurice Barthélemy en escroc pseudo agent de star. La réalisation reste la même (voire un peu moins inspiré) et je sais pas ce qu'à Olivier Baroud avec le running gag consistant à faire conduire une voiture franchouillarde aux USA. (Qui a tué Pamela Rose avait une Fuego, ici c'est une Seat Nevada.)
Donc, j'aime autant cet opus que le premier : les personnages me sont sympathique, et en vrai, rien que le fait de m'avoir fait rire plusieurs fois me fait pardonner la redondance des gags.
Allez, au suivant.