Cessez de grincher, manants !
Deux lignes de désespoir de frustré, et ensuite je développe. Allons-y :
6.2 de moyenne à l'heure où j'écris : Messieurs (resp. Mesdames), vous êtes des jean-foutre (resp. jeanne-foutresse) !
Que toute personne ayant vu "Les Visiteurs" et ne le comptant pas dans son top 15 comédies françaises (je suis large par magnanimité) ne s'avise jamais, JAMAIS, de m'adresser la parole. Voilà, c'est dit. C'est cruel, intolérant, sectaire même, mais il fallait que ça sorte. A en juger par la cote de ce film sur SC, il faut en déduire deux choses :
- il est probable qu'une bonne moitié de la population présente sur le site se voie ainsi privée du privilège d'échanger avec moi, ce qui ne devrait pas trop les gêner, étant donné qu'à l'heure où j'écris (coming soon: honteux amalgame stupide roulé dans la fange dont je fus issu, vraisemblablement), ils sont probablement en train de se palucher sur un film muet en croate sous-titré javanais évoquant avec un réalisme forcené la méta-pensée néo-onanifique d'un ârtiste boiteux ravagé par la guerre, la syphilis, le capital et Michel Drucker (rayez la mention inutile).
- que je souffre d'être incompris ! Mais un jour... un jour... l'histoire me donnera raison !
Une séquence introductive parfaite (et connue par cœur, naturellement). "Ils croyaient en Dieu et aux forces du Mal"
Jean Reno et Valérie Lemercier et leurs personnages, parfaits. Christian Clavier ("bouuuuuuuuuuuh il fait honte au cinéma !!!!!"), très bon. La grande majorité des personnages secondaires (Didier Pain, Christian Bujeau, Didier Bénureau etc.) : au poil.
Le rire, intense et régulier, de même que diversifié (aparté : comme le rappelle ma critique du deuxième opus, c'est sur ce dernier point que la suite pèche). Oui, parce qu'en fait, une comédie, ça fait rire, censément. C'est fou, non ?
L'ambiance semi-médiévale est rafraîchissante.
Godefroy Amaury de Malfète, comte de Montmirail, d'Apremont et de Papincourt. En un nom, la perfection du médiévisme de cinéma. Et l'incarnation du film, évidemment.
La musique est ab-so-lu-ment parfaite, ce qui compte énormément. Le rythme de l'histoire est excellentissime. Pas un moment d'ennui, de relâche, et cela, sans pour autant qu'on soit étouffé, en mode vaudeville exubérant.
Voilà. Ite missa est.
Vu cinq fois de mémoire d'homme, sans doute beaucoup plus selon les organisateurs... Impression informelle toujours suprême (au temps proto-rationalisant de ma vie culturelle), ou note toujours oscillant entre un 7 d'intellectuel amusé et un 9 de beauf aviné... statistiquement, ça nous fait à peu près le 8 d'un imbécile entre-deux. Le compte est bon. Que le meilleur gagne.
Ave Caesar, rosae, rosam, et spiritus rex ! Ah non parce que là j'en ai marre !
PS : en fait il fallait voir ma phrase introductive en négatif... c'est donc avec ce twist final que je fais très fort. Ne me remerciez pas. Tout l'honneur et le plaisir sont pour vous.