Pour un scénario qui avait l'air attirant et surtout qui traîne des fantasmes de nos sociétés, l'accident nucléaire, L'été nucléaire avait l'air sur le papier, ambitieux. Résultat, on se tape des acteurs tous trop jeunes et clairement peu talentueux dans cette proposition de Gaël Lepingle réalisateur lambda du cinéma français. Les jeunes personnages doivent donc se retrouver dans une maison, alors qu'ils n'ont pas été évacués par hasard, ils ont un accident de voiture... Le personnage principal, alors cloitré avec ses amis, va s'enfuir pour rejoindre sa copine, entraînant un de ses amis à le rejoindre (alors que tout mais tout disait de se cloitrer chez soi).
Pendant plus d'une heure, les jeunes vont se retrouver à épier les programmes télé dans un huis-clos aussi peu intéressant que leur utilisation des super technologies pour s'envoyer des messages vidéos. Tout est linéaire, on n'a même pas l'impression que le film se déroule sous tension face à une catastrophe nucléaire d'une grande ampleur même lorsque les plombs sautent