1- Quand bien cette probabilité de risque est scientifiquement infime (donc probable tout de même) on assiste ici d'abord à une fiction donc loin d'un documentaire on ne peut alors pas reprocher le choix du thème à son réal par le simple fait de la véracité de la possibilité de vivre réellement cette situation
2- le scenario n'est pas un blockbuster et on ne peut attendre de lui ce qu'il n'est pas. Pour autant quelques situations sous tension auraient pu être un peu intensifier
le cambriolage, la visite dans la maison de la voisine
3- l'esthétique globale est résumée par l'un des protagoniste "c'est comme avant mais vide" et ce vide se ressent à la camera mais aurait pu être lui aussi rendu plus envahissant à nous donner aussi le souffle couper comme notre bande
4- et c'est la où, pour moi, réside le cœur du projet : le film s'attache d'abord au parcours de nos 5 jeunes adultes dans des retrouvailles touchantes. Les images, les non dits, les regards sont doux et amoureux (toute forme d'amour) le regard porté par Louis sur Victor est sans doute le plus beau. Et de fait à l'opposé de la situation d'alerte-catastrophe qui se déroule à l'extérieur. Les éclairages à la bougie, la colorimétrie apportés par les tissus tendus comme calfeutrage de fortune. Le partage d'un moment irréaliste, comme suspendu où on n'est pas sur, on on évite, où on préfère ne pas savoir
la scène à retenir : la "douche" après la pluie
l'idée : un accident c'est comme une guerre, dans la réalité on est plutôt à se protéger et attendre qu'à partir combattre - à vouloir que la vie continue comme si l'évènement perturbateur n'existait pas