Letters to Angel par charlesdavray
Bon ici j'avoue j'ai quitté la salle 15 minutes avant la fin.
Désolé de n'avoir pas honoré les 100 ans du cinéma estonien jusqu'au bout. Quoique j'estime avoir payé assez de ma personne jusqu'au moment où je suis parti.
Ce qui m'a le plus dérangé fut le rythme et le style de mise en scène, quoiqu'à certains moments cela m'ait rappelé The Element of Crime que j'avais adoré, je devais être fatigué.
Il y a d'ailleurs un Danois joueur de violon qui s'appelle Lars dans ce film.
Un combattant d'Afghanistan (pour les russes) revient en Estonie, pour l'enterrement de son père. Sur place il s'est converti à l'Islam et a écrit ses mémoires dans un opuscule censuré par les autorités.
Il recherche sa femme et sa fille, dans un univers peuplé de personnes en marge d'une société déconstruite (décors pas jolis non plus, vieille industrie abandonnée, batiments délabrés...) et d'aliénés tournant des films incompréhensibles. De nombreux corps nus dans le film, recouverts d'argile ou pas, la scène de l'enterrement semble authentique.
Quelques scènes tout de même dans une nature acceuillante, pour le reste je suis sûr que ce n'est pas l'office du tourisme qui a financé le film.