En 1979, Lettre de Beyrouth poursuit un sillon déjà creusé trois ans plus tôt par Beyrouth jamais plus. Jocelyne Saab ne tombe pas ici dans le travers d’une voix off trop présente. La réalisatrice laisse librement s’exprimer quelques interviewés, habitants lambda de Beyrouth. Mais, comme trois ans plus tôt, la réalisatrice semble guider à vue une narration qui demeurera peu tangible. Le fil narratif demeurant flou, le spectateur pourra s’interroger sur qui s’adresse le film. Lettre de Beyrouth, documentaire d’une durée de moyen métrage, échoue en poste restante.