Il était une fois, dans une petite ville de la côte Ouest des Etats-Unis, un jeune garçon un peu plus petit que les autres. Son meilleur ami était son papa adoré avec lequel il vivait les plus grandes aventures. Mais quand la guerre arriva et que son grand-frère fut réformé de l'armée, son compagnon de jeu préféré du partir combattre et le jeune garçon se retrouva seul. Et le pire arriva : son père fut capturé par l'ennemi. Reviendra-t-il un jour à la maison? En tous cas, le petit garçon que tout le monde surnomme ironiquement "Little Boy" est convaincu qu'il peut le faire rentrer s'il y croit assez fort.
C'est donc à travers une narration enfantine et une photographie aussi lisse que dans un livre de contes que se déroule l'histoire de ce jeune Little Boy. Les choix de réalisation sont relativement cohérents mais somme toute assez caricaturaux.
En revanche, le film aurait pu poser une question beaucoup plus complexe en ne se terminant pas comme il le fait.
Si le père y était en effet resté, on avait un beau complexe qui se créait pour ce petit garçon persuadé d'avoir provoqué la fin de la guerre avec la bombe atomique Little Boy... qui avait finalement signé le décès de son paternel. Situation donc psychologiquement compliquée qu'il aurait été très intéressant de traiter... Mais le scénariste a préféré faire rentrer à la maison le papa. C'est vrai que, dans les contes de fées, il y a toujours une fin heureuse!