S’il y a bien un acteur qui a su profiter de la vague déconcertante du créneau cinématographique 1995/2005 (fin des 90’s et début 2000), c’est bel et bien Adam Sandler ! A travers bon nombre de comédies potaches, il a su montrer et démontrer qu’on pouvait faire du cinéma sans trop de prendre au sérieux. Si certains de ces long-métrage ont su conjuguer le cinéma populaire aux farces bon marché (« Terminagolf », « Waterboy », « Mi-temps au mitard »…), d’autres, à l’image de « Little Nicky », ont fait chou blanc. En effet, rien ne marche dans cette pseudo comédie complétement ridicule sans une once d’intérêt… et même si le créneau Sandler se définit tel quel, il y a tout de même une limite à la médiocrité. Les décors du film de Steven Brill semblent être fais en papier maché alors que le synopsis, écrit sur une feuille de papier toilette, n’épargne rien ni personne. Et pourtant, il y avait des raisons d’y croire un maximum grâce à un casting plutôt alléchant (Harvey Keitel et Patricia Arquette se sont probablement perdu en chemin). Désolé, Adam S., mais cette fois-ci, il faut très clairement passer son chemin.