Dès son premier film, James Gray impose à son récit un rythme lent, pour un film qui prend possession petit à petit du spectateur jusqu'à le laisser k.o. a la fin. Les thèmes de Gray sont très présents : le poids de la famille (relation fraternelle + figure patriarcale), du Destin, les amours impossibles... Avec évidemment l'esthétique qui va avec, épurée et distinguée, proche de celle des grands films des seventies et des films indés des années 90 dont il fait partie. Il y a dans Little Odessa un détachement total des influences des grands films de mafia que sont Le Parrain et GoodFellas. Little Odessa, comme son antihéros (magnifique Tim Roth), suit sa route écarté de tout et de tout le monde. Ce qui en fait un film à part, vraiment, mais fascinant si on se laisse séduire un minimum.
Cinemaniaque
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de mafieux, Les meilleurs premiers films des réalisateurs et Défi 2024

Créée

le 30 sept. 2010

Critique lue 366 fois

2 j'aime

Cinemaniaque

Écrit par

Critique lue 366 fois

2

D'autres avis sur Little Odessa

Little Odessa
Sergent_Pepper
8

Requiem for a teen.

L’entrée en cinéma de James Gray se fait par un geste aussi fort que naïf : dans une salle obscure, face à un western dont la pellicule finit par brûler. La symbolique est ambivalente : fin du...

le 13 sept. 2016

61 j'aime

4

Little Odessa
drélium
5

Critique de Little Odessa par drélium

Il y a quelque chose, du James Gray surement, faut aimer... C'est incroyablement déprimant et remporte une certaine unanimité qui m'étonnera toujours. C'est bien joué assez logiquement avec Tim Roth...

le 22 juin 2012

35 j'aime

9

Little Odessa
Kiwi-
8

Childhood Poverty.

Comme les matriochkas, « Little Odessa » enchaine au milieu d’une tragédie familiale un thriller obscur se composant de plusieurs facettes. Chronique d’une famille russe égarée à Brooklyn et dont...

le 15 mars 2016

31 j'aime

2

Du même critique

Frankenweenie
Cinemaniaque
8

Critique de Frankenweenie par Cinemaniaque

Je l'avoue volontiers, depuis 2005, je n'ai pas été le dernier à uriner sur le cadavre de plus en plus pourrissant du défunt génie de Tim Burton. Il faut dire qu'avec ses derniers films (surtout...

le 21 oct. 2012

53 j'aime

2

Hiroshima mon amour
Cinemaniaque
4

Critique de Hiroshima mon amour par Cinemaniaque

Difficile d'être juste avec ce film : il faudrait pour pouvoir l'apprécier être dans le contexte socio-culturel de sa sortie, ce qui est impossible à reproduire aujourd'hui. Je distingue relativement...

le 4 juin 2011

52 j'aime

1

American Idiot
Cinemaniaque
7

Critique de American Idiot par Cinemaniaque

Il est amusant de voir comment, aujourd'hui, cet album est renié par toute une génération (et pas seulement sur SC)... À qui la faute ? À un refus de la génération née début 90 de revendiquer les...

le 14 janv. 2012

50 j'aime

3