⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.

Anzukko
6.8
Anzukko

Film de Mikio Naruse (1958)

Avec sa fille à marier, on pourrait être chez Ozu : on n'est jamais aussi bien que chez papa. Mais chez Naruse, le désespoir règne

Naruse a participé lui-même à l’adaptation de cette histoire de Saisei Muroo (Frère aîné, Sœur cadette). On commence avec un film à la Ozu où il faut marier la fille. Les prétendants se succèdent et il faut croire qu’ils ne feront pas le bon choix. Le film prend alors un nouveau tournant où le récit se concentre sur une confrontation entre le beau-fils et le père, souvent par l’intermédiaire de la fille, qui était pourtant le personnage principal au début, mais qui ne sert plus ici que de messagère entre les deux. Le sujet est devenu le parallèle entre la réussite du père écrivain et la volonté du fils de réussir dans le même domaine mais sans succès. Incapables de subvenir aux besoins de sa famille (alors que la fille se refuse à avoir des enfants, comme pour montrer qu’elle a fait une faute en faisant ce choix ; jamais on ne les verra vraiment comme des amants ou même un couple, mais plutôt comme des adolescents qui n’ont rien en commun) le père les héberge, accentuant du même coup la confrontation entre les deux hommes, et les comparaisons…

Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers

——————————————————————

À retrouver sur La Saveur des goûts amers :

En rab :

Limguela_Raume
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mikio Naruse

Créée

le 22 oct. 2023

Critique lue 135 fois

Limguela_Raume

Écrit par

Critique lue 135 fois

D'autres avis sur Anzukko

Anzukko
Cinephile-doux
8

Jeune fille en pleurs

Première partie : Anzukko (petit abricot), jeune fille en fleurs, fait des promenades à bicyclette en compagnie d'aspirants au mariage. Et tient de longues conversations avec son père, comme on le...

le 2 août 2017

1 j'aime

Anzukko
Limguela_Raume
7

Saveurko

Avec sa fille à marier, on pourrait être chez Ozu : on n'est jamais aussi bien que chez papa. Mais chez Naruse, le désespoir règneNaruse a participé lui-même à l’adaptation de cette histoire de...

le 22 oct. 2023

Du même critique

Parasite
Limguela_Raume
9

Amérite

Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...

le 14 juin 2019

7 j'aime

Printemps précoce
Limguela_Raume
9

Saveur précoce

Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...

le 26 oct. 2023

7 j'aime

Le Grand Meaulnes
Limguela_Raume
6

Le Savoureux Meaulnes

L’histoire d’une mouche myope partie à la recherche de ses lunettes. Le Grand Meaulnes attend sa grande adaptation.Étrange film que voilà. On dirait l’histoire d’une mouche myope partie à la...

le 23 oct. 2023

6 j'aime