Mince un film qui se passe à Londres et qui ne me donne PAS envie d'y aller...
Et oui, il fallait le faire, en bon anglophile qui se respecte, je ne suis jamais tout à fait objectif sur toutes les choses qui concernent nos voisins rosbifs... Mais quand même, pour aller jusqu'à ne pas me donner envie d'aller me faire un peu voyage en Eurostar à Londres, il fallait vraiment le faire. Et bien bingo, c'est réussi.
En gros, on montre dans ce film tout ce qui peut rendre cette ville et sa jeunesse parfois agaçante, ces bourgeois qui vivent comme des clochards célestes, ces artistes prétentieux sans talents (choses souvent réunies en une), une supposée liberté sexuelle (aller voir nos voisins anglais voir s'ils sont libérés sexuellement qu'on s'amuse)... Bref, le film est loin d'avoir montré le côté amusant de londres, mais plutôt, sans cette intention, son côté pathétique. Dans ce Unmade Beds, Londres n'est définitivement pas Swinging (sauf si parle là vous entendez échangiste).
Au final, on a beaucoup beaucoup de mal à s'identifier au personnage, et pourtant c'est ce que nous voulions, et on les trouve plutôt chiants. ouai chiants, voir carrément relous... et gnagna Papa et gnagna je ne donne pas mon 06... Je les soupçonne d'être tous EMO ! Je n'ai ressenti aucune empathie pour eux. Je ne sais pas trop de quelle nationalité est Alexis Dos Santos, mais comme l'Auberge Espagnol (auquel il est souvent comparé) l'était, ce film est un peu agaçant (bien que contrairement à ce que laisse penser ma chronique, pas si affreux que ça hein).
ps : La BO est plutôt nulle contrairement à ce qu'on pourrait croire... Un peu comme si Florence And The Machine et Adèle avaient été la musique la plus intéressante d'Angleterre... sauf que non !