A contrario de l’excellent The Jerk (Carl Reiner, 1979), L.A. Story est l’exemple même de la fable parodique qui ne marche jamais, la faute à une réalisation médiocre, à une direction d’acteurs qui laisse ces derniers en roue libre – et nous savons qu’il faut un contrôle certain, ou un talent pour l’improvisation, pour capter l’énergie de l’insatiable Steve Martin –, à l’absence de vision originale de la grande ville américaine ici réduite aux dimensions d’une carte postale superficiellement émoussée sur ses côtés. La relation entre SanDee et Harris ne convainc pas, la faute à un saut de puces incessant entre les scènes et les lieux qui nuit à notre immersion dans leur histoire. Une production ratée, fortement dispensable donc.

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le 29 mai 2022

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