La nuit, je mens.
For relaxing times, make it Suntory time. Ville à la fois moderne et historique, lieu d’un pèlerinage sentimental impromptu. Lui essaye de s'éloigner d'un couple en perdition et, elle, suit son...
Par
le 16 févr. 2014
163 j'aime
11
Pour critiquer ce film, j'estime que l'emploi du "je" est recommandé. En effet, ce n'est uniquement qu'au travers de notre subjectivité que Lost in translation s'apprécie ou non. Difficile à défendre ou à condamner, on ne saurait convaincre quelqu'un qui ne partage pas notre avis.
Pour ma part donc, je suis totalement fasciné, alors que je ne suis pas un adepte des films contemplatifs. Mais ce qui me magnétise surtout est cet indescriptible mélange de sentiments paradoxaux qui me parcourt à chaque visionnage. Béatitude? Spleen? Envie? Regret? Tout me semble si palpable et pourtant si lointain ; à l'image d'une Scarlett Johansson qui paraît à portée de bras et d'un Bill Murray accessible alors qu'ils sont si distants.
Peut-être est-ce la double culture du Japon (moderne et traditionnelle) qui, implicitement, m'évoque cette palette d'émotions?
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films avec Scarlett Johansson et Les meilleurs films de 2003
Créée
le 24 mars 2016
Critique lue 153 fois
D'autres avis sur Lost in Translation
For relaxing times, make it Suntory time. Ville à la fois moderne et historique, lieu d’un pèlerinage sentimental impromptu. Lui essaye de s'éloigner d'un couple en perdition et, elle, suit son...
Par
le 16 févr. 2014
163 j'aime
11
La ville. Ce sont ces façades lumineuses qui préfigurent Blade Runner, vitres à perte de vue derrière lesquelles se trouvent encore des êtres humains, contemplateurs d’une étendue verticale qui...
le 6 sept. 2015
159 j'aime
31
Sur une trame somme toute très simpliste, l'errance de deux personnages dans un Japon culturellement opaque, Sofia Coppola construit une relation émouvante, ouverte et tactile, éffleurements discrets...
Par
le 21 déc. 2010
133 j'aime
6
Du même critique
10 Cloverfield Lane est un huis clos plutôt intéressant dans lequel John Goodman interprète à merveille le survivaliste paranoïaque auquel on peut difficilement se fier. Le film entier repose sur la...
Par
le 10 mai 2023
4 j'aime
4
Sorti en 2002, 28 jours plus tard est une pièce fondatrice des "films de zombies" en incorporant une variante, celle des infectés aux caractéristiques différentes, notamment leur vélocité. A juste...
Par
le 26 févr. 2022
4 j'aime
Film marquant de l'après-guerre, c'est un grand représentant de la société américaine de l'époque. A voir absolument pour tous ceux qui aiment les films noirs.
Par
le 29 juin 2023
4 j'aime
1