C’est une réalisation de Mark Steven Johnson a qui nous devons les catastrophiques films Marvel Daredevil (2003) et Ghost Rider (2007). Il en a aussi écrit le scénario.
Il faut croire que la personne négociant les droits d’exclusivité Netflix est obsédée par les comédies romantiques. Alors que quelques-unes comme Nos cœurs meurtris et Wedding Season sont réussites, on ne peut pas dire la même chose pour Love in the Villa.
Rien ne va dans ce film. On va voir la pauvre Julie se faire plaquer par un homme dont on comprend tout de suite qu’ils n’étaient pas compatibles. Cette rupture n’éveille donc aucune compassion. Sans grande surprise, elle va tomber ensuite sur un bel apollon. Bien entendu, le schéma narratif est tellement classique qu’ils vont vite se prendre la tête sans grande raison. Le plus surprenant va être la naissance de la romance. Celle-ci atterrit comme un cheveu sur la soupe. Elle n’a aucun sens. Il y a un immense sentiment que l’histoire est forcée. Finalement, l’amour présent dans Love in the Villa ne nous fera ni chaud ni froid, mais juste de l’ennui avec un enchaînement de cliché.
D’autant plus que les deux acteurs ne sont absolument pas crédibles. Kat Graham n’a clairement rien qui se dégage d’elle, tout comme Tom Hopper. La star d'Umbrella Academy est fantomatique. Il n’y a clairement pas d’alchimie entre les deux et cela se ressent sur la romance.
Le départ à Vérone aurait pu avoir du potentiel si seulement le pays avait été correctement exploité. Au lieu de cela, le réalisateur a préféré nous montrer toute sa méconnaissance de l’Italie. Durant plus d’une heure, cela va être un enchaînement de préjugé, tout plus méprisable les uns que les autres. Déjà que l’histoire ne volait pas haut, ces passages insupportables ne font que l’enterrer.