Lucs est un jeune garçon, victime de maltraitance par une bande de trou du cul, dirigé par un grand con dont j'ai déjà zappé le nom. Parce qu'il n'a pas le cran de se défendre contre ce grand bonhomme, Lucas se venge à chaque fois sur une fourmilière de son jardin, privant les pauvres fourmis de la paix. Ici, on a déjà deux clichés : le petit se faisant violenter par le grand, et le petit s'en prenant aux plus petits encore. Bon, ok, on pourrait même comparer ça à David et Goliath et tout pleins de choses.
Sauf qu'une fois que Lucas dépasse les bords et inonde la colonie, le sorcier de cette dernière décide de le punir et de le rétrécir, et, ce faisant, le bouffer. Mais la Reine en décide autrement, et le met sous l'aile de la meuf du sorcier pour qu'elle lui apprenne à être une fourmi. Et là, tout est nul. L'aventure même est archi classique et l'on connaît la fin bien avant qu'elle n'arrive, à savoir la prise de conscience de Lucas que faire du mal aux plus petits, c'est pas bien, faut grandir mentalement et agir en équipe pour s'en sortir.
Évidemment, Lucas s'en sort admirablement bien en fourmi en réussissant à faire des sauts de ouf, à avoir une force de dingue et même à pouvoir marcher sur les murs, sans aucune explication, juste "je suis une fourmi !" (alors qu'il reste à l'état humain, il est juste tout petit !). Le pire, c'est que rien n'est vraiment expliqué sur ces "pouvoirs" qu'il développe ni rien, c'est con, vraiment con. De plus, même le fait d'être tout petit n'est pas bien représenté, on n'arrive pas à s'immerger dans l'univers ni à avoir cette sensation de petitesse. Non vraiment, rien n'est à sauver.
Même la réalisation est banale, sans risque, et le rendu visuel n'est pas folichon. Voilà, c'était Lucas, Fourmi malgré lui, et c'était pas mal nase.