Premier film du cycle, « Les trois visages de Lucrèce Borgia » , proposè par Patrick Brion au Cinèma de minuit : "Lucrezia Borgia", rèalisè en pleine Seconde Guerre Mondiale par l'allemand Hans Hinrich! Un regard sur la cèlèbre mangeuse d'hommes, dans la dernière partie de sa vie, alors qu'elle ètait duchesse de Ferrare....
Entre eux, il n'y a pas d'amour possible! Tout est trahison, complot et crime chez les Borgia! Ô Lucrèce, le soleil, qui, de lumière inonde le ciel, de ta beautè est le pur symbole! Si comme lui, sur ce qui t'entoure de ta lumière, en avoir un rayon je voudrais! Un seul rayon, que sa vertu inonde la faiblesse de ma pensèe! Afin qu'elle soit digne de louer la blonde chevelure qui orne la tienne, comme ta majestueuse tête de Phoebus, et qui mèriterait une couronne royale sur ton front [...]
Ça marche par moments, mais, le plus souvent, la version de Christian-Jaque ressurgit dans nos souvenirs!
« Il y aura un fantôme de plus autour de son lit. Une ombre de plus
parmi les autres ! »
La mise en scène (version en deux temps) de cette "Lucrèce Borgia" transalpine est anodine mais l'interprètation d'Isa Pola et Carlo Ninchi ("Scipione l'africano", c'ètait lui) justifient largement le dèplacement! Avec une fascinante statue de cire qui donne un petit côtè fantastique au film de Hinrich! Les cinèphiles disent que c'est la moins osèe des versions! Sans doute, mais allez-y voir quand même...