Il s'agit d'un remake du film de Pabst réalisé en 1929. Quand on pense à Borowczyk c'est l'image de Paloma Picasso en comtesse Bathory dans "les contes immoraux" qui vient de suite à l'esprit. Ici on retrouve une certaine préciosité dans la mise en scène et son amour pour le corps de la femme. Nous sommes très proche du théâtre (bien) filmé avec ses multiples portes, ses entrées-sorties de personnages et ses escaliers intérieurs. Pas bien grave ! Si l'on fait fi des dialogues souvent trop écrits et de quelques éléments abscons, les trois quarts du film sont filmés avec une élégance qui doit beaucoup à l'abattage et à la décontraction d'Anne Bennent (un vrai plaisir des yeux que de la voir jouer). La dernière partie nous plonge dans une atmosphère exagérément glauque (et en plus ça se met à parler anglais sans sous-titres) Sans cette dernière partie j'arais mis 8/10, mais ce sera donc 7/10