Jack et ses deux nénettes
Un trio infernal avec des préoccupations tout à fait nombrilistes qui n'ont absolument aucun intérêt. Après Frances Ha, la dernière mode américaine du moment est-elle à chercher du côté des duos de filles - là des copines, ici des sœurs - qui n'arrêtent pas de s'embrasser, de s'avouer leur affection mutuelle, de se séparer puis de se rabibocher ? Mais franchement où les scénaristes pêchent-ils pareilles niaiseries, insipides et puériles ? C'est à peu près la scène inaugurale qui sauve l'ensemble du naufrage total. Tant de consensus et de prévisibilité, de politiquement correct au-delà des fausses apparences - une lesbienne, une veuve amoureuse du frère de son mari - anéantit la bonne volonté du spectateur. Et puis franchement se retrouver dans un chalet au milieu d'une nature magnifique et presque jamais mettre le nez dehors, il faut vraiment être débile profond.