Mitterrand a choisi le parti de l'hyper réalisme parsemant son film de bandes d'actualités d'époque et faisant jouer les rôles japonais par des artistes asiatiques (Ying Huang y est formidable dans le rôle de Cio-Cio-San). La direction orchestrale tenue par le chef américain James Conlon est excellente. Le pari est réussi puisqu'on entre vraiment dans cet opéra jusqu'à l'émotion. C'est quand même autre chose que la mise en scène calamiteuse et prétendument de référence montée aux quatre coins du monde par Olivier Pi, qui se figure dans ses rêves que Puccini voulait mettre en musique du théâtre No !