Double Je
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Une femme, qui ne s'appelle pas du tout Madeleine Collins, mène une double vie. Elle est mariée, avec deux fils, et elle prétexte chaque semaine devoir passer trois ou quatre jours en déplacement pour son travail de traductrice. Elle s'éclipse, et on découvre qu'elle a une autre vie, un autre mari, une fille, et surtout un autre nom, qui n'est pas Madeleine Collins non plus. Elle semble vivre depuis des années de cette façon-là, le mensonge et la dissimulation gérant sa vie de famille(s) comme celle d'un agent secret. Elle semble en maitriser parfaitement les codes, jusqu'au jour où un grain de sable va se coincer dans l'engrenage et provoquer l'effondrement du système. Je n'attendais rien de ce film, mais je me suis pris une petite claque. Le metteur en scène tient son truc de bout en bout, et mieux que ça encore, s'autorise un final très réussi et qui permet justement de comprendre le titre du film (titre absolument génial, mais qu'on ne comprend qu'une fois qu'on a vu le film). Et puis j'ai regardé qui était ce Antoine Barraud, dont le nom me disait rien, et il se trouve qu'il est l'auteur de l'excellent Dos Rouge, film super prometteur de 2015, qui laissait deviner un cinéaste passionnant à l'univers d'une grande richesse. Il y donnait d'ailleurs la rôle principal à Bertrand Bonello, ce qui est un signe, et ce n'est donc pas une surprise de découvrir Nadav Lapid jouer un rôle, certes plus court mais décisif, dans Madeleine Collins. Très belle surprise, et sans doute l'un des films où Virginie Efira est la meilleure.
Créée
le 14 juin 2022
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