La rencontre.
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Très difficile de parler d'une telle merveille, aussi vais-je me contenter de quelques grandes lignes.
Tout d'abords très déroutant, c'est une fois que l'on a bien admis que ce train pour Maine Océan était promis dès le départ à un déraillement des moins tragiques, que le film s'est en quelque sorte présenté à nous, que l'on comprend comment se laisser porter par lui.
Film d'errance, film d'aventures sans héro, ni scène d'action, ponctué d'autant de poésie que d'absurdité ordinaire, insaisissable et toujours délicieusement inattendu. Légèreté, mélancolie et ironie se complètent sans se nuire, pour un métrage m'ayant fait penser à Alain Tanner mais également à Blake Edwards.
C'est dire si je l'ai aimé ce film, une petite friandise dont tout le génie et la subtilité se découvre au fur et à mesure de la dégustation. J'en suis sorti dans un état de béatitude souriante assez inédit, état partagé par l'ensemble des autres spectateurs au sortir de la salle.
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Créée
le 19 sept. 2024
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