Le débarquement.
Sans détester son cinéma pour autant, je n'attend, comme c'est le cas pour beaucoup de monde, absolument rien du cinéma de Luc Besson depuis au moins "Le cinquième élément". Au point que "Malavita",...
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le 1 déc. 2014
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Tout d'abord, il faut dire que c'est un film de Luc Besson, donc c'est forcément nul. Tout n'est que clichés et personnages caricaturaux. C'est filmé avec les pieds. C'est du Besson. Sauf que...
Sauf que j'ai bien ri quand même. Cette accumulation de poncifs sur les français (beaucoup), les mafieux (un peu moins) et les américains (très peu) est voulue. C'est une caricature, c'est excessif, mais ce sont bien nos défauts. Dommage qu'il ne soit pas aussi critique envers les américains, mais là-bas, le public n'apprécierait sans doute pas qu'on se moque de lui et le nerf de la guerre se trouve au fond de sa poche. On voit que Benacquista et Besson connaissent bien les deux cultures pour les pasticher ainsi.
J'oubliais: j'ai beaucoup aimé les mecs du FBI qui s'impliquent dans les conversations qu'ils écoutent comme les problèmes de cœur de la fille.
La réalisation est efficace, ne se disperse pas dans des à côté nébuleux et les enchainements sont de Besson, c'est à dire percutants et réjouissants. Quant à De Niro, il aurait été un parfait mafieux s'il n'avait pas choisi le cinéma, mais il y a longtemps qu'on le savait.
Espérons seulement que le service de protection des témoins du FBI n'installe pas un de ses petits protégés près de chez nous...quoique ce genre de voisin peut se montrer très utile pour arrondir certains blocages de nos chères administrations.
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