American Nightmare
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Une chose qui est vraie à Paris et pas évidente en province, c'est que la plupart des cinémas ont une personnalité que l'on pourrait attribuer, en partie, aux catégories de public qui s'y rendent en majorité. Y a des cinoches blindés de profs, d'autres d'étudiants en cinéma, certains de spectateurs silencieux, d'autres d'habitués encartés et bien sûr des cinoches simplement populaires. De ce fait, on choisi aussi bien les salles pour leur programmation, proximité ou horaire que pour le confort et le genre de spectateur qu'on y croise habituellement. Si tu vas au Rex, y aura toujours une bande de potos un peu excitée, qui papote, qui rigole, qui mange des bonbons en allant fouiller longtemps dans le paquet, si tu vas au Max Linder juste à coté, tout le monde te regarde l'air sévère quand tu éternues pendant la pub
J'ai vu Malcom X au Gaumont opéra, un ciné que je trouve fréquenté par les noirs. Allez savoir pourquoi? Le rer, la vf, le stock de pop corn, un KFC à coté, ils ont le droit d'aller où ils veulent et j'ai remarqué qu'ils aimaient particulièrement ce cinéma.
Malcom X, y en a qui aiment, d'autres qui n'aiment pas, le discours est extrême pour certains et pas pour d'autres, moi je m'en fous, j'ai vu ce film dans une salle blindées de noirs et jamais, ailleurs, j'ai vu une fiesta aussi communicative pendant un film. Chaque phrase embrasant le black power était ponctuée de hourras, d'applaudissements, de yeah, de sifflets de tout ce que vous voulez, c'était la bringue. Alors il y a un début, décrivant les sixties dans les quartiers, assez maitrisé, une fin qui lorgne vers l'islam qui traine en longueur, mais au milieu, il y a une vérité qui se dégage, une vérité qui ne choquera jamais les minorités, les opprimés, les pauvres ou alors toutes personnes douées d'un minimum d'empathie. Cette vérité est délivrée cash, sans finesse, sans poésie, un genre qui sied à merveille à Spike Lee.
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Créée
le 25 avr. 2018
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