Ca casse pas trois pattes à un canard mais quelle bouffée de bonnes ondes!
C'est le mariage de Sophie, fille de Meryl Streep (formidable comme toujours) et elle invite ses trois pères potentiels : un baroudeur, une architecte sexy (oui, c'est Pierce Brosnan) et un banquier coincé (oui c'est Colin Firth). Evidemment tout part en quenouille très rapidement.
Une histoire somme toute classique, voire clichée, très très boulevard (rançon d'une oeuvre originale prévue pour la scène) mais au final, ce n'est pas pour la profondeur des sentiments qu'on va voir Mamma Mia.
On y va parce que ces messieurs dames se mettent à chanter du ABBA à tout bout de champ pour une raison ou une autre dans un décors de carte postale idéalisée et c'est formidable. Je ne dirais pas que tout le monde à une voix digne de ce nom mais franchement, ce n'est jamais qu'un immense karaoké. Qui a dit qu'on devait être Pavarotti pour faire du karaoké?
Mis à part une fin un peu maladroite (encore une fois rançon de l'original théâtral), c'est une brise bien fraiche en provenance de la Suède via la Grèce qui fait du bien au moral et à l'âme.
Chorégraphies, paillettes et paillettes à donf!
Pour les fans d'Abba, les adeptes du kitchissime et des réunions de potes totalement frapadingues.