On aime bien la première demie heure, on se dit "tiens, un nouveau regard sur ce super héros qui n'est pas le plus intéressant" ; on y voit un super héros qui est mal adapté aux règles de notre monde, qui perçoit les choses différemment, et, de ce fait, qui est exclu par les autres.
Puis, son papa adoptif meurt en voulant sauver un chien (!) ; alors Supermonsieur est très mécontent, il rencontre le jour de ses 33 ans son véritable papa sous forme d'une conscience (le Nouveau Testament a porté plainte pour scénario volé), alors un méchant dont on ne comprend pas tellement les motivations vient sur Terre pour tout détruire.
Bim bam boum badaboum (pendant 6h en temps vécu)
Superman tue le méchant monsieur.
Fin.
Ce Superman est un film américain, comme on ne les aime pas : le déroulement de l'histoire ne surprend personne ; on s'attend à tout ce qu'il se passe ; les méchants sont des envahisseurs qui viennent menacer ce superbe pays de la liberté et attenter à la mort des familles blanches, hétéro et chrétiennes ; et tout ça sur fond de moeurs chrétiennes du plus bas niveau, un axe Bien/Mal bien défini et jamais interrogé. Il n'y a rien à garder dans ce film.