Man of Steel réalise un exploit : pour la première fois de ma vie j'ai envie de partir du cinéma. Mes amis m'ont dit de rester, on avait payé (pas cher mais tout de même trop) nos places... J'ai donc pu admirer un beau filtre bleu à la Instagram pendant deux heures, et quand ce n'était pas ça, un coucher de soleil ou des explosions. On devrait créer un drinking game où l'on devrait boire à chaque explosion, y compris quand le silo à grain explose après que Clark soit rentré dedans.
La musique est belle, une fois, deux fois... Mais au bout de deux heures, avec deux thèmes se courant après et donnant un aspect lourd et pataud au film, sans façon.
Inception de flash back. Le deuxième drinking game se situerait ici, en essayant de compter les innombrables analepses dont le très cliché coucher-de-soleil-avec-des-fleurs-un-chien-maman-qui-étend-le-linge-la-famille-est-heureuse
Zod, qui a un nom de méchant, une gueule balafrée de méchant, des fringues de méchant tiens à nous le prouver avec des phrases bateaux telles que "Je suis cruel et je suis un méchant pas beau". Et c'est à peine exagéré.
Et face à lui nous avons un apprenti héros super niais.
Que d'incohérences aussi tout le long, des longueurs, un héros emo du début jusqu'à la fin, des plans 3D de combat impossibles à suivre et qui donnent envie de rendre son repas, si ce n'était pas déjà fait avant, des bâtiments qui repoussent pour être mieux détruits la seconde d'après, la fin du monde et des gens qui sont encore à la banque à 200m d'alien guerroyant...
Et le pire dans cette histoire ? Les gens ont applaudi à la fin. Quoi ? Je cherche encore...